Textualités a 3 ans !

Et une troisième bougie pour le blog, que nous avons célébré comme il se doit, autour de quelques gourmandises sucrées et onctueuses, et de nos accoutumés livres-cadeaux. Tous les ans, nous avons effectivement pris l’agréable habitude de nous offrir des livres (à éventuellement chroniquer par ici) aux alentours du 12 mars, fêtant ainsi une nouvelle année à alimenter (plus ou moins) régulièrement notre petit chez-nous du web de nos humbles textes autour de la littérature et de la lecture. Cette année, Anne, qui s’évertue en ce moment à sortir de nos carcans coutumiers en matière de BD, a offert à Louis une petite pépite d’humour absurde, Zaï zaï zaï zaï de Fabcaro. Quant à Louis, il cherchais pour Anne un roman féministe écrit par une autrice (tant qu’à faire!) : son choix s’est arrêté sur La Servante écarlate de Margaret Atwood. Voilà qui promet encore quelques heures de lecture addictive !

Cette année, pas de changements spectaculaires en ce qui concerne le fond du blog et sa ligne éditoriale : des chroniques, des dossiers, comme notre rendez-vous d’Halloween consacré l’année dernière aux psychopathes, de moins en moins de textes sur la littérature jeunesse malheureusement (je n’ai plus de temps, pour l’instant, pour les longs articles de fond), mais encore quelques curiosités littéraires alimentant notre rubrique insolite, comme des poèmes synesthésiques ou encore un poème sans aucune contrainte écrit par Georges Perec ! Néanmoins, vous avez pu remarquer que depuis maintenant un mois, le blog a opéré un changement de look, en vérité accidentel : pour la petite anecdote , ce changement de look est dû à une maladroite confusion entre les boutons de démonstration et d’activation d’un nouveau thème ; notre ancien thème étant obsolète, impossible de le réactiver ! Cependant, cet accident est une aubaine, notre nouveau thème nous paraissant bien plus dynamique que l’ancien et surtout, beaucoup plus confortable sur tablette et mobile.

Pour les deux ans du blog, nous avons fait le point sur notre rapport à la lecture qui s’est vu renouvelé par les exigences éditoriales du blog : un an plus tard, nous constatons, encore une fois, que nous lisons mieux et plus depuis que nous tenons Textualités. Inutile donc de nous éterniser sur notre rapport à lecture, inchangé depuis l’année dernière. Cependant, nous souhaiterions rapidement évoquer un autre point essentiel à la gestion d’un blog littéraire : l’écriture. En effet, tenir un blog littéraire, c’est lire de la littérature, mais aussi produire un discours sur nos lectures. Dans cette perspective, nous pensons être parvenus à nous libérer de certains tics d’écriture liés d’une part à nos études de lettres modernes, d’autres part à nos professions respectives (enseignement et communication/édition). Nous souhaitons réfléchir sur la littérature de manière plus personnelle, nous détachant de nos réflexes scolaires, académiques et professionnels, ce à quoi nous pensons parvenir avec plus ou moins de succès. Toutefois, de nouveaux tics langagiers font leur apparition dans nos textes, des tournures et un vocabulaire de prédilection, assurément en lien avec une fatigue constante (nous élevons deux filles merveilleuses et tellement, tellement pleines de vie…). Aussi, les mêmes mots, les mêmes axes d’analyse s’usent dans nos derniers billets et nous souhaitons vraiment renouveler notre rapport à l’écriture, nous autorisant davantage de libertés, nous affranchissant de certains conditionnements du discours (ces foutus plans !), tentant de nouvelles formes d’écriture pour parler, de manière toujours plus personnelle, de littérature. C’est ce que Louis s’est par exemple récemment amusé à faire dans sa chronique de Jérusalem. Nous n’allons pas systématiser le procédé, auquel chaque retour de lecture ne se prête pas, néanmoins, c’est notre désir, pour cette quatrième année, de nous amuser davantage avec l’écriture !

Pour finir, nous souhaitons évidemment dire un grand merci à tous nos lecteurs et toutes nos lectrices,fidèles comme passager·ère·s !

Anne et Louis